Assemblée du SDEG

Le Syndicat démocratique des employés de garage du Saguenay–Lac-Saint-Jean (SDEG) fusionne avec le Syndicat national des employés de garage du Québec (SNEGQ)

Les membres du SDEG ont choisi d’adhérer au SNEGQ de façon unanime lors d’une assemblée tenue en mai 2019. La fusion qui a été officialisée le 13 octobre 2021 par le tribunal administratif du travail n’était donc qu’une formalité pour les deux entités.

Une fusion toute naturelle

Les deux syndicats sont affiliés à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), travaillent pour le respect des droits des employés de garage, possèdent le même régime de retraite depuis sa création il y a de ça 35 ans et ont la même assurance collective depuis 2019. Globalement, il s’agissait de deux syndicats différents affiliés à la CSD qui avaient la même vocation. La fusion s’est donc faite de façon très naturelle pour tous les membres.

Concrètement, cette fusion représente des avantages administratifs et structurels pour tous les membres et permet notamment de limiter les coûts. Le SNEGQ qui est le plus gros syndicat des employés de garage au Québec continuera donc de représenter les droits des travailleurs dans la région.

Il est à noter que cette fusion n’a pas d’incidence sur la convention collective en vigueur pour les employés de garage du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Celle-ci sera d’ailleurs échue le 28 février 2022. Les employés auront aussi la possibilité de se prononcer sur les enjeux propres à la région et ils conservent un bureau au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Un conflit de travail qui a marqué l’histoire

Le SDEG a marqué l’histoire syndicale lorsque ses membres ont traversé un des plus importants conflits de travail. En février 2013, environ 450 employés de 26 concessionnaires de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont été mis en lock-out, et ce, pour une période de 34 mois. Le conflit représente le plus long lock-out de l’histoire du Québec. Un emprunt avait été nécessaire à l’époque afin de permettre aux syndiqués de toucher une allocation supplémentaire de 175 $ par semaine générant ainsi une dette de 6,2 millions. Le remboursement de celle-ci s’est complété en un peu plus de trois ans. De nombreux dons provenant de syndicats affiliés à la CSD, dont le SNEGQ ont grandement accéléré le remboursement prévu initialement sur sept ans.