Michel Bernier, premier retraité de 2021
Voici le portrait de Michel Bernier, premier retraité du Régime complémentaire de retraite du SNEGQ de 2021 !
Après 46 ans de travail comme mécanicien à la Société de Transport de Lévis (STL), une unité du SNEGQ, Michel peut enfin ralentir le rythme et se donner une retraite confortable, et ce, plus tôt que prévu.
Se bâtir une retraite confortable
C’est à la fin 1988, au tout début de l’implantation par le SNEGQ du Régime complémentaire de retraite (RCR), que Michel et ses collègues du département de service d’entretien de la STL ont ajouté le programme à leur convention collective. À partir de ce moment, et ce jusqu’à sa retraite, Michel a fièrement participé à l’ensemble des réunions du régime. Le Régime de retraite lui a permis d’obtenir des conditions de retraite optimales pour lui et ses collègues de travail.
Grâce au Régime complémentaire de retraite, il peut maintenant bénéficier d’une source de revenus complémentaire. Il peut aussi accéder à sa retraite deux ans plus tôt que s’il avait seulement bénéficié du Régime des Rentes du Québec (RRQ). Avec l’appui du SNEGQ, Michel en tant que mécanicien, ainsi que les autres salariés de l’unité peuvent donc se bâtir une retraite confortable et en profiter plus tôt.
Le SNEGQ et les travailleurs de la Société de Transport de Lévis
La section garage de la Société de transport de Lévis (STL), où Michel a travaillé presque toute sa carrière, a intégré le SNEGQ le 10 juillet 1957. À ce moment, le SNEGQ se nommait “Syndicat catholique des employés de garage” et était affilié à la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC). On comptait à l’époque à peine une dizaine d’employés. Depuis l’adhésion au SNEGQ, les salariés de la STL ont négocié plus d’une dizaine de conventions collectives.
En 2001, Michel a vécu le conflit de travail concernant les négociations du renouvellement de la convention collective avec la STL. Le SNEGQ a appuyé les syndiqués durant négociations, les a conseillés tout au long des trois mois de lutte. Ils ont ainsi pu acquérir des gains importants et se donner de meilleures conditions de travail. Ils sont alors passés à la semaine de 4 jours à 38h, et ont restreint la sous-traitance pour favoriser l’embauche à l’interne. Ces gains, en plus d’avoir permis une meilleure sécurité d’emploi, ont fait passer rapidement le nombre d’employés à 23. Ces gains ont donc eu un impact important et positif sur les salariés de la STL.
Le Régime complémentaire de retraite (RCR) : pour une retraite bien méritée
Le Régime complémentaire de retraite (RCR) du SNEGQ permet de stabiliser les revenus des membres retraités. Les montants investis depuis l’implantation du régime appartiennent aux travailleurs et sont payés à raison de 2 % du salaire cotisé. Les garagistes, mécaniciens et autres travailleurs ont donc la possibilité d’une retraite anticipée à 55 ans avec une rente réduite et d’une retraite à 63 ans avec une rente complète. La valeur actuarielle de la rente est garantie à la succession, et il y a une clause d’invalidité selon laquelle le régime paie les cotisations des membres déclarés invalides jusqu’à l’âge de 65 ans. Pour tous les détails et modalités du régime de retraite, il est possible de consulter la rubrique sur le site web ou le Règlement du Régime complémentaire de retraite du SNEGQ.
C’est du Régime complémentaire de retraite que Michel bénéficie maintenant. Il se dit d’ailleurs très reconnaissant de l’initiative et de la mise en place de ce régime par ses fondateurs. C’est en effet une occasion pour les travailleurs et les membres du SNEGQ, comme Michel, de se prévaloir d’une source supplémentaire de revenu à la retraite leur garantissant plus de liberté.
Et maintenant que fera-t-il de son temps libre ? Michel ne manque pas d’idées pour entreprendre sa nouvelle carrière de retraité. Étant un adepte de plein air, et tout récemment de motoneige, il compte bien ralentir le rythme et pratiquer ses loisirs avec sa conjointe. Il voudrait aussi voyager, ce qu’il souhaite entreprendre dès que les mesures liées à la COVID-19 le lui permettront.
Une bonne retraite méritée à toi, Michel !