Dany Caron & Denis Couture

Dany Caron et Denis Couture — Plus d’une trentaine d’années d’expérience au bénéfice des membres

Le SNEGQ s’est bâti sur la mission de donner aux employés de garage des conditions de travail plus humaines.

Et c’est possible grâce à la présence de nos conseillers. Ce sont eux qui accompagnent les membres à travers les conflits de travail ou les processus d’accréditation, et le font d’une manière compréhensive, humaine et authentique. Ils sont la ressource principale pour nos membres.

Nous vous présentons deux visages du SNEGQ : Dany Caron, président du SNEGQ et ancien délégué, ainsi que Denis Couture, conseiller au SNEGQ. Ils font partie de l’équipe et appuient, soutiennent et secondent les employés de garages membres du SNEGQ lorsqu’ils ont besoin d’aide.

Bonjour Dany et Denis ! Est-ce que vous pourriez d’abord nous parler du parcours dans le milieu syndical qui vous a conduit au SNEGQ ?

Dany Caron : Ça fait déjà longtemps ! J’ai commencé ma carrière au SNEGQ en tant que salarié syndiqué en 1991 et ça fait trente ans déjà cette année. En fait, je suis mécanicien à l’origine, puis je me suis toujours impliqué dans mon milieu de travail, dans les comités (santé et sécurité, formation, relations de travail et le club social) et comme délégué syndical. Je me suis impliqué de plus en plus dans le syndicat au fil des années et en 2010, je suis devenu vice-président du SNEGQ. Le 10 avril 2010, je m’en souviens encore.

Denis Couture : Pour ma part, je me suis retrouvé à une assemblée syndicale en 1989 et le poste de deuxième vice-président du syndicat se libérait. Sans m’avertir, un ami a proposé ma candidature et j’ai décidé de profiter de l’occasion pour présenter mes aspirations. Finalement, je suis ressorti de cette assemblée avec un vote favorable et le début d’une carrière de syndicaliste.

Dany : Dans le fond, on a tous travaillé dans des garages avant notre implication comme élu au SNEGQ. Bien qu’on aime vraiment nos métiers, supporter les employés de garage est devenu notre priorité.

Dany Caron

Dany Caron, Président du SNEGQ

Justement, qu’est-ce qui vous motive à faire votre métier de conseiller syndical ?

Denis : Le syndicalisme et le besoin d’aider les gens c’est en moi depuis toujours. C’est un peu une vocation tout comme le métier d’infirmière. On s’oublie toujours un peu pour faire passer le bien des autres en premier. Ce qui me rend vraiment heureux c’est d’éviter les conflits de travail, de garder nos acquis et de faire de nouveaux gains. 

Dany : À la base je suis un membre élu qui représente des membres. J’écoute les membres et je leur dis qu’on y va ensemble et les gens sont contents, ils ont le sourire. La partie intéressante c’est de voir qu’on réussit. S’il y a un impact pour les membres, il y a un impact pour moi aussi. On est tous ensemble là-dedans et tout le monde en bénéficie. Si l’on n’a pas le désir de représenter les membres et d’agir pour le collectif, ce n’est pas un métier qu’on peut faire. Je te dirais que le collectif reste la base.

Vous semblez entretenir un lien important avec les salariés syndiqués. Comment décrivez-vous ce lien ? 

Denis : Le rôle a évolué et on prend aussi maintenant un rôle d’intervenant. Les gars appellent pour dire que les choses ne vont pas bien, mais en discutant je me rends compte que le problème n’est pas seulement au travail et je m’efforce de diriger le membre vers la ressource appropriée. Il faut vraiment garder en tête l’aspect humain, on peut toujours faire un grief, mais ça n’empêchera pas une personne qui traverse une période personnelle difficile de faire une dépression.

Dany : Pour moi, c’est un travail en équipe. On est tous ensemble là-dedans. Notre rôle c’est de bien expliquer. Quand c’est bien expliqué, c’est plus facile à comprendre. Le plus difficile c’est de faire comprendre le bénéfice pour plus tard, c’est pour ça que c’est important de donner le plus d’information possible. Mais en étant transparents et humains, on peut permettre à nos membres d’être bien informés et de prendre des décisions éclairées. C’est comme ça qu’on peut travailler ensemble. 

Est-ce qu’il y a un moment qui vous a le plus marqué au long de votre carrière ? 

Denis Couture

Denis Couture, Conseiller syndical au SNEGQ

Denis : Les conflits de travail qui perdurent sont toujours des moments que l’on garde en mémoire longtemps. Je me souviens particulièrement d’un conflit vécu dans la région de Saint-Anselme. Au premier jour de grève, les gars se sont retrouvés sur le bord de la route à la pluie battante. Les camions qui roulaient faisaient s’envoler les parapluies, c’était tout un début de conflit pour ces gars-là. En fin de compte les syndiqués ont tenu bon et ont obtenu des gains importants.

Dany : Pour ma part, c’est l’implantation du régime de retraite il y a plus de 35 ans. Ça m’a vraiment montré l’importance du lien avec le collectif. Lorsqu’on travaille en équipe, on travaille pour tout le monde. 

Lorsque vous supportez vos membres, qu’est-ce que vous leur donnez comme soutien ? 

Denis : Au SNEGQ on n’est pas un syndicat à cotisation, mais plutôt un syndicat de services et de droits. On est là pour donner des services et de bonnes conditions à nos membres.

Dany : Ce que je me pose comme question c’est : comment est-ce que je peux améliorer notre syndicat ? Est-ce que je peux aider quelqu’un qui n’est pas syndiqué ? C’est ça ma vision et la vision du syndicat. Les garagistes qui veulent se syndiquer avec nous, c’est souvent parce qu’ils se rendent compte que les services aux membres de leur syndicat ne répondent pas à leurs besoins. Donc, ils nous approchent pour améliorer leurs conditions de travail.

Qu’est-ce que vous aimeriez voir comme réalisation au niveau des conditions de travail des employés de garage ? 

Dany : Personnellement, ça a toujours été le respect des salariés dans le monde du travail notamment par l’amélioration de la santé et de la sécurité dans leur milieu de travail. Les employés ont encore de la misère à faire respecter leur sécurité dans les garages ! Il y a des employeurs qui voient encore la prévention et la formation comme une dépense. Mais ce sont des éléments de base. Ça a toujours été ma préoccupation. Je travaillais dans tous les comités, même avant d’être élu, j’étais déjà pour la prévention à 15–16 ans déjà. 

Denis : C’est très important que les employés de garage aient accès à de bons salaires, mais je pense que c’est tout aussi important d’avoir de bonnes conditions, comme par exemple des vacances et des journées mobiles pour permettre de se reposer et de profiter de la vie.

C’est en apprenant à connaître les humains qui composent le SNEGQ que l’on se rend véritablement compte du dévouement de tous les membres de l’équipe et de l’avantage de joindre le SNEGQ. Nous remercions grandement Dany Caron et de Denis Couture pour leur collaboration et nous avons très hâte de vous faire connaître d’autres membres de l’équipe dans les mois à venir.