Jean-Philippe Tanguay — Un leader engagé
Jean-Philippe a suivi un cheminement assez conventionnel pour devenir le mécanicien spécialisé qu’il est aujourd’hui. Son amour pour la mécanique remonte à sa plus tendre enfance. Enfant curieux, il démontait ses jouets pour en comprendre les mécanismes, un signe précoce de sa future vocation.
Historique de son parcours
Son aventure professionnelle a débuté avec des études en intégration, mais après une demi-session au cégep, il a ressenti que cette voie n’était pas la sienne. Il a décidé de suivre son cœur et s’est inscrit à un DEP en mécanique automobile à Chicoutimi, avec une préférence en réparation de voitures européennes.
Cette décision a été un tournant dans sa vie, car il a trouvé sa passion dans le concret et le tangible. Pendant ses études, il a restauré une vieille Volkswagen Rabbit GTI de 1984, ce qui a enflammé son enthousiasme pour les voitures européennes classiques.
Volkswagen Rabbit GTI de 1984 restaurée par Jean-Philippe
Évolution professionnelle et passion pour l’automobile
Après l’obtention de son DEP, Jean-Philippe a travaillé dans un Canadian Tire à Chicoutimi. Toutefois, le manque d’opportunités dans la région l’a poussé à déménager à Québec où il a poursuivi son parcours en tant que mécanicien dans un atelier de carrosserie d’un concessionnaire Cadillac Pontiac. Plus tard, Il a finalement trouvé sa place chez LAVAL Volkswagen, où il exerce son métier depuis plus de 12 ans.
Au fil des années, il s’est spécialisé dans l’infiltration d’eau, l’électricité, les tâches qui demandent de la minutie ainsi que les décapotables. Ses compétences minutieuses et son expérience dans la carrosserie l’ont amené à travailler sur ces éléments essentiels pour les véhicules, ce qui a consolidé sa réputation au sein de l’équipe.
Jean-Philippe au volant de sa Volkswagen Rabbit 1978
Syndicalisation et engagement
Bien que Jean-Philippe n’ait pas toujours été un fervent défenseur de la syndicalisation, son point de vue a évolué au fil du temps. Lorsqu’il est entré chez LAVAL Volkswagen, il a commencé à s’intéresser à la convention collective et au rôle des délégués syndicaux. Cette nouvelle perspective l’a encouragé à s’impliquer davantage dans le syndicat.
En 2015, il est devenu délégué syndical au garage, ce qui lui a donné l’opportunité de mieux comprendre la dynamique complexe entre employeur et employé. Il a vu la valeur de la solidarité et a décidé de s’impliquer au bureau syndical. Récemment, il est passé de vice-président à secrétaire intérimaire du SNEGQ, une décision qui découle de son engagement de longue date et de sa volonté d’améliorer les conditions de travail pour tous les membres.
De gauche à droite : Denis Couture, Dany Caron, Harold Nadeau, Jean-Philippe Tanguay, Martin Ouellette et Marc Cloutier
Vision et objectifs futurs
Pour Jean-Philippe, le syndicat est un moyen de garantir de meilleures conditions pour ses collègues. Il souhaite que la convention soit optimale et que tous les travailleurs puissent bénéficier de conditions similaires à celles dont il jouit. Son désir d’aider ses collègues l’a conduit à développer un vaste réseau de contacts dans l’industrie, ce qui lui permet de créer des ponts et de favoriser le partage d’informations.
En tant que secrétaire, il prévoit de continuer à s’impliquer pour les membres, de travailler à améliorer les conditions de travail et de maintenir son rôle au bureau syndical. Sa vision pour l’avenir est celle d’une industrie où tous les mécaniciens automobiles bénéficient de conditions équitables et où le syndicat joue un rôle central dans la défense de leurs droits.