Martin Levesque — Un conseiller syndical qui est là pour les membres
Le SNEGQ présente aujourd’hui Martin Levesque, conseiller syndical pour la région du Saguenay–Lac Saint-Jean, de la Beauce et Montmagny depuis 2017.
Je suis passionné, j’aime ce que je fais, j’apprends, je suis entourée de gens qui me font évoluer personnellement et professionnellement, je suis vraiment sur mon X
Depuis combien de temps travaillez-vous avec le SNEGQ ?
Je suis conseiller syndical depuis près de 12 ans, mais depuis 5 ans spécifiquement au SNEGQ.
Comment êtes-vous devenu conseiller syndical ?
Depuis que je suis tout jeune, j’ai un esprit revendicatif, les injustices pour moi n’ont pas leur place. Je me suis toujours vue comme une personne qui aide les autres.
En 1998, j’étais carrossier et je me suis impliqué comme délégué de mon garage. Ensuite, 4–5 ans plus tard, je suis devenu VP de mon syndicat au Saguenay. À ce moment-là je regardais le poste de conseiller syndical et je me suis dit que c’est ça que je voulais faire dans la vie.
Pourquoi faites-vous votre métier de conseiller syndical ? Qu’est-ce qui vous passionne ?
Ma raison de travailler c’est les membres.
Quand les gens me demandent “c’est qui ton boss?”, je leur réponds que j’en ai 400. Mes “boss” c’est les membres.
J’aime rencontrer les gens, les écouter, résoudre leurs problèmes. Je suis un gars de relations de travail, j’aime trouver des solutions et aller de l’avant. D’une certaine façon, mon appréciation pour la relation d’aide se reflète à travers l’emploi que j’occupe aujourd’hui.
Je m’occupe de régler le problème à la source (…) Mon objectif c’est la satisfaction du travailleur.
Nous travaillons avec mes collègues à réécrire les conventions collectives, car il y avait trop de place à l’interprétation. J’ai eu la chance d’apprendre beaucoup de choses, notamment au niveau judiciaire, en me déplaçant souvent au palais de justice pour le travail.
L’expérience que j’acquiers dans mon travail au quotidien je la mets au profit des travailleurs (…) Je suis focus sur leurs besoins : défendre la convention collective, la faire appliquer et répondre à leurs besoins.
Justement, quel lien entretenez-vous avec les membres que vous représentez ?
On m’a déjà dit du côté patronal “Je ne sais pas quelle relation tu entretiens avec les membres que tu représentes, mais 5 minutes après un événement, tu es déjà au courant!”. Je pense que ça veut dire que les membres me font confiance et qu’ils savent que je suis réactif, alors ils se réfèrent à moi dès que quelque chose survient.
Qu’est-ce que vous apportez de plus à vos membres ?
Du service. Je me mets à leur place, ils veulent une réponse tout de suite. Dans la mesure du possible je réponds dans les 15 minutes suivant leur interrogation.
J’offre un service de proximité le plus rapide possible, je m’en fais un point d’honneur.
J’offre le service que j’aimerais me faire offrir. Je suis vraiment sur mon X, en pleine forme psychologiquement et je sais mettre mes émotions de côté quand vient le temps de décrocher.
Il y a des jeunes, des plus vieux et ils ont une vision différente du syndicat. Les plus vieux se sont battus pour les conditions de travail actuelles alors que les plus jeunes ont besoin d’une nouvelle approche. Je me charge de les mettre à l’aise et surtout de leur faire comprendre l’importance de leur syndicat et des avantages de faire partie du SNEGQ.
Qu’est-ce que vous aimeriez voir comme réalisation au niveau des conditions de travail des employés de garage ?
Maintenir les meilleures conditions de travail possible et les meilleures conventions collectives au Québec. Tous les besoins sont différents, et il faut être capable d’adapter les conventions à toutes les réalités, comme la conciliation travail-famille par exemple. Les conventions sont déjà très matures, mais les membres ont des besoins et c’est eux qui décident lors des assemblées syndicales.